Cher monsieur Desjardins
(rédacteur en chef du VOIR/Québec),

Érick Dorion (l'INTERVENTIONNISTE) m'a fait parvenir votre réponse aux nombreux commentaires suscités par l'article cité en rubrique. Je vois qu'il l'a aussi placée sur son blog.

Je tiens à vous remercier de cette réponse. Je vous accorde que plusieurs (moi aussi sûrement) ont problablement manqué d'élégance dans nos commentaires. S'en excuser est un exercice futile à mon avis, la provocation perçue ou réelle fut blessante et la blessure cuisante.

Ceci dit, vous avez raison,  ce n'est première critique démagogue, qui fustige tout un pan d'expression culturelle (est-on obligé de l'accepter pour autant?) Effectivment, personne n'a jamais protesté lorsque monsieur Motulsky faisait des petites critiques insipides et gentillettes des expos visitées. J'en étais irritée j'aurais du réagir. Christian Messier en a fait mention dans un de ses courriels, il y exigeait simplement que Motulsky fasse sa job avec rigueur et intégrité.

Je ne pense pas non plus qu'il faille réclamer la tête de quelqu'un parce qu'il exprime une opinion biaisée et impopulaire.

Par contre on peut s'attendre et je dirais même que le milieu artistique est en droit d'exiger, un chroniqueur sérieux qui connaît son sujet, qui argumente et qui documente avec rigueur ses arguments.  Dans les multiples commentaires que j'ai eu l'occasion de lire, des arguments massues viennent faire la preuve éclatante du manque de connaissance de monsieur Motulsky. C'est de cela que l'on peut s'insurger et c'est cela qui doit changer.

Encore hier, Yves Tremblay répondait enfin à l'article et là encore j'ai trouvé des arguments construits et forts qui mettaient en lumière la maladresse plus que malencontreuse de votre chroniqueur. Que monsieur Motulsky se fasse pousser des dents et qu'il aiguise ses griffes, soit. Mais de grâce, qu'il nous donne au moins l'impression de savoir de quoi il retourne quand il griffe et mord.

Claude Chevalot
http://cecinestpasunepipe.blogspot.com/